Je suis né à Québec. J’ai trois frères dont un, comme moi, a oeuvré dans le domaine de l’éducation. En 1957, après cinq années de professorat, je deviens directeur de l’école Saint-Bernard à Charlesbourg.

En 1963, la commission scolaire de Saint-Constant est à la recherche d’un directeur pour sa nouvelle école, Jacques-Leber. Celle-ci accueillera des élèves de la première à la onzième année, non seulement de Saint-Constant, mais aussi des environs. C’est avec enthousiasme que j’accepte le défi, même si cela exige que je quitte ma belle région de Québec. Quand on est jeune, l’aventure nous attire !

En 1966, suite à l’avènement des commissions scolaires régionales, le primaire doit être séparé du secondaire. On me donne le choix… Après mûre réflexion, j’accepte le poste de directeur de l’école primaire Vinet-Souligny à Saint-Constant. Rapidement, je mets sur pied les comités d’école, de parents et de présidents de classe. J’envisage la possibilité de faire vivre des classes blanches, rouges ou vertes aux élèves de cinquième année. Toute une équipe se forme pour mener à terme ce grand rêve ! L’enseignement par projet fait partie du processus.
Quelques années plus tard, il y a la construction du gymnase et de la bibliothèque. Beaucoup d’énergie il va sans dire ! Et la vie continue…
Le coup de foudre pour cette école a duré vingt ans !

En 1986, je reçois la décoration de l’« Ordre de la reconnaissance » de la Fédération des directeurs et directrices d’établissements du Québec, pour services rendus à l’Éducation et à la Profession. J’accepte cet honneur avec humilité. Vous me connaissez !!!

ACTIVITÉS SOCIALES :

Durant toutes ces années à Saint-Constant, j’ai l’occasion de m’impliquer dans la collectivité.
Membre fondateur du Club Optimiste, Delson-Saint-Constant-Sainte-Catherine, j’occupe d’abord le poste de secrétaire, ensuite de président. Le travail ne manque pas ! Je mets en branle de nombreux projets dont : L’art oratoire, citoyen responsable, sécurité à bicyclette, championnat d’échecs, etc.… En signe d’appréciation, on me nomme membre à vie de l’Optimisme Internationnal.

LA PAROISSE :

On prévoit des réparations et ça prend de l’argent ! Je décide donc d’organiser « La fête au village » qui comprend une grande criée sur le perron de l’église, comme dans le bon vieux temps ! Ça se termine par un dîner communautaire « méchoui », des danses canadiennes et des artistes locaux qui s’exécutent… L’aventure dure quelques années.

OCCUPATIONS À LA RETRAITE :

FABRICATION DU VIN :

C’est notre gendre français qui nous initie à cet art. De l’égrappage au foulage et à l’embouteillage, plusieurs étapes sont nécessaires avant de pouvoir déguster cet élixir ! C’est un travail énorme. Donc, toute la famille est impliquée ! Heureusement, car nous produisons environ 350 bouteilles par année.

ENFIN DU TEMPS

pour laisser s’exprimer mon côté artistique ! Je commence donc la fabrication de dinosaures pour la Science animée, compagnie de vulgarisation scientifique dont mon fils est président fondateur. Là, je m'amuse vraiment ! Ensuite, c'est la recherche de fiches techniques pour chaque spécimen.

POLITIQUE :

Coup de téléphone ! Il y a une équipe en formation et on me demande d'en faire partie. Je me laisse donc tenter et j'embarque dans l'aventure qui se termine par mon élection comme conseiller municipal et ma nomination au poste de maire suppléant pour la durée de mon mandat. C'est un travail exigeant, car les dossiers sont nombreux et il faut apprendre vite ! Ma formation en administration et en gestion du personnel me sert bien.

VIE PERSONNELLE :

Depuis cinquante et un ans, je partage ma vie avec ma « maîtresse préférée » Marina Roseberry, grande complice qui a dû mettre sa carrière en veilleuse, pour un certain temps, afin de mettre au monde et éduquer nos quatre enfants. Maintenant que nous sommes tous deux à la vraie retraite, nous voyageons, faisons du bénévolat, sans oublier l'entretien de notre propriété. Nous nous rendons également disponibles pour du gardiennage et pour de l'aide ponctuelle dans les entreprises de nos enfants. Une vie bien remplie quoi ! Pour terminer, je dois avouer que ma plus grande source de bonheur et de fierté est, sans aucun doute, nos enfants et nos huit petits-enfants adorés. Mine de rien, le temps file....