| Intranet du Conseil | le BLOGUE de l'AQDER04 | AQDER Champlain sur TWITTER | AQDER Champlain sur FACEBOOK | Contactez-nous |
| Accueil | Activités | Assurances | Bottin | Calendrier | Futurs retraités | Gens de chez nous | Historique | Indexation | Liens | Mémorial | Règlements |

Gens de chez-nous.


"Que sont nos amis devenus ?"


Les retraités et retraitées ne se rencontrent pas tous les jours. Ainsi, on a parfois perdu de vue certains et certaines. Cette chronique vous les présente à nouveau, rappelant ce qu'ils faisaient et ce qu'ils font maintenant. C'est toujours intéressant de revoir nos amis et amies.

Cette semaine :

Germain Hébert

Germain et Louise

Les petits enfants :
Louise avec Myriam, Sofiane, Arnaud


Julien et Charles-Étienne
Halloween 1999


Germain et le folklore

Germain en Californie (1997)
avec les Taïwanais

Rencontrons Germain Hébert à travers le regard de Nil Auclair

Carrière : Vie et Retraite

Germain Hébert le folkloriste ou l’éducateur ? Un peu des deux.

 « Je suis un gars ben ordinaire… » « J’ai usé à la corde le linge de mes frères. Leurs patins étaient rognés jusqu’aux bottines, quand mon tour est arrivé. Mais nous étions heureux ! »

Gradué de l’Académie Commerciale de St-Jean en ‘52, Germain, à la surprise de bien de ses amis, choisit l’enseignement. Un choix influencé par ses 14 ans de scoutisme. Il se pointe à l’École Normale Jacques-Cartier voyageant en « autobus  jaune, noir et rouge », soir et matin, pendant 3 ans. Il en ressort avec le tout nouveau Brevet A du Québec. « Le numéro 11-A-55 », souligne-t-il avec fierté.

« Mais c’métier là c’est dangereux… » Recruté dès janvier ’55 par l’abbé Riopel, c’est à Verdun qu’il apprivoise, au primaire, la profession pour « 2 200$ et un bonus de 200 $. » Un salaire progressif qui lui permet vite de troquer sa m…Austin à manivelle pour  une rutilante Studebaker.

« J’pense à ma carrière… » Monsieur Kellog lui paie, en ’61, une licence en hygiène. L’université de Montréal le peaufine en administration scolaire (‘68). Il contribue à bâtir dès ‘59 une toute nouvelle école ( Beaulieu ) dirigée par Roch Rheault.  Bâtir dans le sens de « donner une âme. » Une âme qu’il souhaite en particulier cristalliser dans le tout premier laboratoire de biologie (dont il est le principal instigateur) destiné surtout aux étudiants de C.P.E.S. logés dans le « poulailler » de Beaulieu. Cette même passion  de « donner une âme » à une école, il la poursuit à la polyvalente Armand-Racicot entre ‘71 et ‘90 comme directeur-adjoint, sauf pendant 3 ans alors qu’il assure la direction de l’école secondaire Beaulieu.

« J’peux pu dormir chu trop nerveux… » Agir comme adjoint à la direction est son plus grand bonheur.   « Ces courbettes à bien du monde et réunions à n’en plus finir…Ouf! » Il en organise des réceptions… patrouille des corridors… récupère les « sécheux (es) » de cours… recense vite les odeurs (!) des années ’70… mesure les jupes quand les règlements disciplinaires l’exigent… défend avec vigueur les mesures pédagogiques… soutient cette jeunesse en pleine croissance… et surtout… surtout offre une disponibilité sans bavure en particulier dans des moments de crise au niveau de certaines réorganisations administratives parfois cousues de dentelles. Le tout servi avec loyauté parce qu’il « aime son public… » : les élèves.  Son message « clique » car il est de cette « race qui  s’ferme la gueule, qui fait sa job et qui paie ses taxes » sans couillonner ses confrères ou téter des privilèges. 

« Ma vie à moi c’est la musique… » Lévis Sauvé, directeur d’école à Verdun, fouettera  Germain  à s’engager dans le folklore. « Un homme qui m’a marqué. » Il deviendra rapidement  un spécialiste de danses folkloriques internationales. L’université du Pacifique (Californie) le moulera. Boursier du Québec, ses séjours répétés en France ficèleront son art. Suivront de nombreuses tournées d’enseignement dans plusieurs états américains. Pendant près de 20 ans, sous sa direction les folkloristes de St-Jean feront vibrer les amateurs de danse du milieu.

« J’voudrais faire le tour de la terre… » Il l’aura fait en folklore. Avec Louise, sa fidèle et bien aimée compagne depuis 44 ans, il a vu « de quoi l’reste du monde a l’air … »  Et bientôt il ira encore faire danser non les « Boogaloos… » mais des Californiens.

« Je suis comblé. Encore plus à 69 ans. » Si la marche rapide a supplanté son jogging matinal, à la polyvalente, il assortit toujours cette pratique de 30 ans à la préparation du café des patrons conciliants. Soucieux de sa diète il aime encore se payer à l’occasion une bonne bouffe. « J’ai mangé toute la semaine du fourrage vert…alors ce soir … » Certains de ces petits péchés mignons sont du passé, entre autres celui d’embouteiller, dans son sous-sol, des barils de vin français. Ses cent longueurs quotidiennes de piscine sont un meilleur tonique.

« Le jour où moi j’en pourrai pu… » est garanti en particulier par ses deux enfants : Daniel et Michèle et ses 6 petits-enfants. Assuré aussi par ces centaines de personnes se souvenant de son message tant dans une école que sur un plancher de danse.

« J’voudrais qu’on soit tous des frères… »  Germain y a contribué à sa manière.

Hébert est un gars « ben plus qu’ordinaire…ordinaire…ordinaire! »

Robert Charlebois me pardonnera. Germain Hébert aura été :  « un éducateur populaire. »

Texte : Nil Auclair
 

Le grand-papa et ses talents au biberon!

 

   
   


Consultez les divers articles déja parus au sujet de Germain.
Germain Hébert à l'honneur
Germain Héber Folkloriste