Marcel Gauthier
en habit de travail !
Marcel et Gisèle, bien sages à la maison en janvier 2004.
Marcel est
récipiendaire de l'ordre du mérite de l'AQDER en 1998 et reçoit une plaque souvenir
de la part du président d'alors, Lorenzo Godbout, lors du Congrès annuel
à Longueuil.
Marcel et Gisèle,
avec trois de leurs enfants,
Claire, Marcel, Anne-Marie
La famille et des
amis,
lors du 70e anniversaire de Marcel
Page couverture d'un de ses livres |
Cette semaine, un clin d'œil de Marcel
Gauthier
Carrière
Mon cheminement pédagogique
Ma formation pédagogique s'est effectuée en
deux temps. Alors que j'étais en communauté chez les Maristes, à Iberville,
j'ai fait mon Scolasticat-École normale de 1952 à 1955. En 1955, j'obtenais
un baccalauréat ès arts et deux brevets d'École normale (1954-1955), un
premier m'autorisant à enseigner au primaire et un deuxième pour le
secondaire. Puis, au cours des années 1960 a 1962, pendant les vacances
estivales et les fins de semaine, je suis allé chercher à l'Institut
Pédagogique St-Georges (affilié à l'Université de Montréal) un brevet
d'enseignement classe "A" (1961), un baccalauréat en Pédagogie (1961)
et une licence en psychopédagogie (1962).
En 1955, je débutais dans l'enseignement à
l'école Bussière, à Sherbrooke. Puis, en 1956, j'enseignais à l'école
St-Charles-Garnier, à la Providence (St-Hyacinthe). En 1957, je quittais la
communauté (après y avoir passé 10 ans de mon existence) et je vins
enseigner à St-Jean-sur-Richelieu. De 1957 à 1958 : élémentaire à
St-Jean-l'Évangéliste; de 1958 à 1959 : secondaire dans la même école. Puis,
Beaulieu ouvre ses portes en 1959. Jusqu'en 1968, j'y enseigne presque
toutes les disciplines, sauf : mathématiques, physique, chimie, anglais et
dactylographie (au secteur commercial). En 1968, j'accède à la direction de
l'École secondaire Marguerite-Bourgeoys, école sise dans le vieux couvent
des sœurs de la Congrégation Notre-Dame, à Iberville. J'y suis un an. En
1969, la commission scolaire Honoré-Mercier me déménage au centre
Thérèse-Martin, de septembre 1969 à juin 1971. De nos jours, cet immeuble
est devenu le centre Gertrude-Lafrance, un CHSLD.
En 1971, je devins directeur-adjoint à la
polyvalente Marcel-Landry, à Iberville, jusqu'en 1981. Puis, de 1981 à 1985,
je fus adjoint à Marieville, à la polyvalente Mgr-Euclide-Théberge. En 1985,
je quitte cette école suite à l'intégration des commissions scolaires et je
suis muté à St-Jean, à l'école Marguerite-Bourgeoys, angle St-Charles et
Laurier. J'y travaillerai deux années. Enfin, de 1987 à 1989, je fus
l'adjoint de Normand Béliveau, alors directeur de l'école Bruno-Choquette.
Je m'occupe alors du 1er cycle, élémentaire, à l'école
Félix-Gabriel-Marchand. Je prends ma retraite en juin 1989 après avoir
consacré 34 ans dans le domaine éducatif (de 1955 à 1989). J'ai alors 55 ans
d'âge.
Occupations
à la retraite
Dès le début de ma retraite, je fus secrétaire de la section Champlain
de l'AQDER, de même que
secrétaire du congrès de 1991 organisé à Saint-Jean-sur-Richelieu. Cela me
permit de suivre les dossiers mis de l'avant par l'association québécoise
des directeurs et directrices d'établissement retraités. Le 3 juin 1998, à
Longueuil, lors du congrès annuel, je reçus l'ordre du Mérite de l'AQDER
pour souligner mon implication, soit dans l'association ou encore dans mon
milieu.
Depuis que je suis retraité, j'ai pris
conscience d'une chose : si on ne fait rien, on s'ennuie, on se laisse aller
et on meurt! Comme je n'avais pas envie d'en finir à 55 ans, j'ai décidé de
m'occuper. À quoi? À beaucoup d'activités. En voici un bref aperçu.
Au cours des deux premières années qui ont
suivi ma retraite, je suis allé lire des contes à des enfants dans les
écoles élémentaires. Cela me permettait de garder contact avec les jeunes
enfants. J'ai adoré.
Puis, mon épouse ayant commencé à offrir ses
services pour faire du bénévolat (la popote roulante), je me suis joint à
elle. Depuis ce temps (1989), je poursuis toujours cette activité : aller
porter des repas chauds à des personnes âgées et/ou malades. Mon bénévolat
m'a même permis d'écrire l'histoire des 35 ans d'existence du CABIR (Centre
d'action bénévole d'Iberville et de la région) qui a été fondé en
1970. En 2005, un livre illustré, contenant 115 pages, a vu le jour, édité
par l'organisme en question.
L'histoire m'a toujours passionné. Je suis
membre de la Société d'Histoire du Haut-Richelieu depuis plus de 45 ans.
J'ai même été le 1er président lorsque la dite société s'est détachée de la
Société Historique de la Vallée du Richelieu pour devenir autonome. Ça s'est
passé dans les années '70.
En 1981, les deux municipalités de
St-Grégoire-le-Grand (campagne) et le village de Mont-St-Grégoire m'ont
invité à écrire un peu leur histoire pour souligner les 125 ans de la
première et les 25 ans de la deuxième. Il faut dire que ma famille avait
quitté la métropole montréalaise en 1945 pour venir s'installer à
Saint-Grégoire-le-Grand. Je n'y ai vécu que deux ans puisqu'en 1947, les
Frères Maristes sont venus me recruter pour faire partie de leur communauté.
"Quelques pages de Saint-Grégoire" (104 pages) ont vu le jour, édité par les
deux municipalités. J'avais intitulé l'ouvrage ainsi car j'avais l'intention
de pousser plus à fond et plus profondément mes recherches lorsque
l'occasion s'y prêterait. Ce fut le cas en 1991 lorsqu'un volume de 495
pages a vu le jour, rappelant les 150 ans de la paroisse St-Grégoire-le
Grand. Je crois "posséder" environ le tiers de ces pages dues à ma plume et
à mes recherches, recherches qui m'ont conduit jusqu'à Québec. Les familles
de St-Grégoire avaient été invitées à raconter leur propre histoire sur plus
de 275 pages.
Puis 2002 rappelait les 50 ans d'existence de
la paroisse dans laquelle je vis : le Sacré-Cœur-de-Jésus d'Iberville.
Encore là, une recherche intensive de près d'une année m'a permis de
produire un ouvrage de 248 pages dont je demeure extrêmement fier.
Si l'histoire me plaît, l'histoire appliquée à
la famille via la généalogie demeure mon dada par excellence et ce, depuis
près de 50 ans. Entre octobre 2003 et février 2005, suite à l'invitation de
Maurice Bouchard, le responsable de la publication de l'AQDER Nouvelles,
j'ai parlé de généalogie dans 6 numéros du bulletin de Nouvelles. J'y ai
donné les grandes lignes à suivre pour dresser sa généalogie. De mon côté,
j'ai dressé (je ne sais combien) des généalogies à des amis (enseignants,
étudiants, correspondants, ...). J'ai initié, et je le fais encore, des
personnes à cette science passionnante. Je suis membre de 2 sociétés de
généalogie importantes : celle de Montréal et celle de Québec. Depuis mon
mariage en 1960, avec Gisèle Duchesneau, je n'ai jamais cessé de faire des
recherches sur cette famille. J'ai été l'instigateur de la mise sur pied
d'une association familiale regroupant les membres (intéressés!) de cette
famille qui a trois cent onze ans d'existence au Québec. Je compose
trimestriellement un bulletin de liaison appelé : "le CHESNEAU", de 24
pages. J'en suis a`1 692 pages de textes et photos : histoire, faits,
biographies, généalogies des Duchesneau établis aux quatre coins de
l'Amérique du Nord. J'ai indiqué aux Duchesneau l'endroit exact où leur
ancêtre, René Duchesneau dit Sansregret (fl. 1665-1740) a vécu, à
Charlesbourg. Je leur ai donné un blason familial. Ils m'honorent en
m'appelant "l'historien et le généalogiste des Duchesneau". L'Association
existe depuis juillet 1989 et espère, un jour, être en mesure de publier un
volume sur cette famille.
Autre activité en tant que retraité? Je suis un
amateur de mots-croisés depuis fort longtemps. Mon épouse m'a donné cinq
enfants. Quatre sont vivants, deux filles et deux garçons. Chacun d'eux a
deux enfants. Ce qui signifie que Gisèle et moi avons huit petits-enfants à
chérir et gâter. Ils ont de 13 à 21 ans. Mais nous ne sommes pas encore
arrière-grands-parents!
J'adore chanter. Longtemps, j'ai fait partie du
Chœur du Richelieu alors que le fondateur, feu Fernand Charest, en assumait
la direction. J'ai chanté dans ma paroisse à titre de membre de la chorale
paroissiale, j'ai fait chanter les gens pendant les cérémonies religieuses
et depuis un an, je dirige une chorale qui s'est reformée, après plusieurs
années d'absence. Le groupe est formidable et l'esprit de collaboration,
fantastique.
Que fais-je d'autre? Je nourris les oiseaux
l'hiver car j'aime m'adonner, occasionnellement, à l'ornithologie. Plus
jeune, pendant plusieurs années, j'ai été un collectionneur d'insectes :
l'entomologie m'a passionné. Je crois avoir transmis à mes enfants l'amour
et le respect de la nature, cette "dame" si agréable à vivre lorsqu'elle
n'est pas trop malmenée. Enfin, j'aime les blagues et les historiettes!
C'est amusant et déridant. On m'a déjà dit que j'ai le sens de l'humour.
C'est possible car j'aime jouer sur et avec les mots.
Avant de terminer, je voudrais vous apprendre
ceci : en fouillant dans mes "papiers", j'ai retrouvé un certificat de
l'Institut Grégorien de Sherbrooke, obtenu en janvier 1956, avec le titre de
"Choriste". Également, à Sherbrooke, en novembre 1955, j'ai obtenu une
attestation de cours d'initiation cinématographique, donné par Rex-Film! Je
ne me souvenais plus que j'aurais pu devenir un réalisateur de films, ... à
succès ou à navet!
Voilà donc, en résumé, ce qui occupe mes 72 ans
de vie! Ce n'est rien de spécial, mais ça me plaît, que voulez-vous!
Marcel Gauthier
Saint-Jean-sur-Richelieu - avril 2006
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