Monsieur Gosselin,… ressemble à un jeune membre de l’AQDER !
Il n’en n’est qu’à sa 27e année de retraite !
À la table, ce matin là, on parlait de lui comme d’un monument!
En forme comme un jeunot, Marcel s’adonne aux jeux de mots, à la natation, à l’horticulture,… et quoi d’autre encore ? Toujours croyant et pratiquant, notre collègue poursuit l’œuvre de Mgr Toth et prône à qui veut l’entendre :
malheureux celui qui n’aime pas les fleurs et les enfants! Marcel aura passé sa vie avec les deux!
Remontons dans le temps par à-coup.
Hier, comme directeur d’école, c’était un pédagogue ouvert, humaniste ; ses équipes pédagogiques avaient souvent recours à ses qualités de psychopédagogue, à sa formation de spécialiste en adaptation scolaire.
Rappelons qu’il a participé en 1957 à la fondation de l’association des professeurs de Laprairie (avec Marcel Lamarre); il en sera le secrétaire durant 4 ans. Nommé directeur à l’école St-Michel il s’efforcera d’étendre l’originalité du temps : faire en sorte que les enseignants et les directions fassent parti du même monde.
Encore plus tôt, Marcel aura été enseignant à Montréal (1943) et à Alma (1948). En ces temps de pionniers, les salaires n'étaient pas ceux d’aujourd’hui; Marcel fut obligé, pour vivre, de travailler au bureau de poste à 38¢ de l’heure et, au cours des étés, à la livraison, par camion, de la bière Dow…
Après 37 ans de carrière (dont 34 au primaire), Marcel, à 85 ans, demeure un être très solide. Physiquement il impressionne : comme preuve mentionnons qu’il a survécu récemment à la maladie du Légionnaire.
Serait-ce que la culture des violettes africaines (hybrides Saintpaulia) y serait pour quelque chose?
Quoi qu’il en soit tentez de le suivre dans la piscine ; depuis 22 ans, il y parcoure, 3 fois semaine, entre 1000 et 1500 mètres.
Et lors de nos assemblées générales il ne laisse pas sa place !
Qui dit mieux ?