Maurice
Bouchard
président
de l'AQDER Champlain
Maurice et
Monique, à Londres
(En cliquant sur cette photo et sur d'autres,
vous pourrez les agrandir)
Maurice
à Chebika, en Tunisie
Plutôt bon en ski!
Maurice, en
méditation à Mallorca
Vue de la
méditerranée,
Hammamet
La famille:
Vincent, Maurice,
Maryse et Monique
Maurice, à
l'assemblée de l'AQDER
à Drummondville, juin 2003 |
Nous mettons à jour le profil de notre président de
l'association de Champlain,
Monsieur Maurice Bouchard.
Carrière
Quelques jalons importants de
ma vie personnelle et professionnelle
Une
naissance en pays loyaliste
Originaire
des Cantons de l’Est, plus précisément de Saint-Etienne-de-Bolton, je
suis fier de mes origines terriennes. À l’époque, c’était la misère. Des terres
en pente et rocailleuses qui produisaient davantage de roches que de foin et qui
ne pouvaient faire vivre des familles nombreuses. Les hommes devaient s’exiler
pour survivre. C’est ce qui motiva mon père à chercher du travail à Montréal
pour assurer un certain confort à sa famille. De nos jours, ces cantons
loyalistes font le bonheur des touristes et constituent un site naturel
recherché.
Le
cours classique et l’école normale
J’ai
fait mes études primaires à Eastman et dans une ville du «far west» qui
s’appelait à l’époque Ville Jacques-Cartier, fusionnée aujourd’hui avec la ville
de Longueuil, où les sorties de classe rimaient souvent avec batailles générales
entre jeunes de rues différentes. Les Frères qui dirigeaient l’École
Saint-Ernest, au coin des rues Côteau-Rouge et Sainte-Hélène, réussissaient de
peine et de misère à nous contenir en organisant des sports après la classe et
en fin de semaine. Enseignants le jour et travailleurs sociaux le soir! Et tout
cela pour le même salaire. Après quelques années d’études classiques au
pensionnat des Frères de l’Instruction chrétienne à Laprairie, Philipsburg et
Oka, en territoire amérindien, je commence ma carrière dans l’éducation dans la
grande métropole de Montréal, en septembre 1964, à l’école Saint-Stanislas. J’ai
eu alors l’opportunité de faire partie de la première équipe qui expérimenta le
programme d’enseignement des mathématiques nouvelles, axé sur la théorie des
ensembles.
Dans
le bain de la révolution tranquille et moins tranquille à l’Université
Après
deux années d’enseignement, j’effectue un retour aux études à l’Université de
Montréal, pour l’obtention d’une Licence ès Sciences Religieuses, diplôme obtenu
en 1969. Il faut se rappeler le bouillonnement intense qui se vivait à cette
époque-là sur le campus. Les publications du Quartier Latin étaient
souvent incendiaires. L’AGEUM, présidée par Claude Charron, était revendicative
et présente sur toutes les places publiques. La trudeaumanie balayait le Canada.
L’Expo accueillait ses millions de visiteurs. Et le grand Jean-Baptiste
dégringolait de son char allégorique et était décapité.
Le défi des polyvalentes et
mes premières racines dans la région
Après
cette incursion dans la marmite universitaire, retour dans la vie pratique, à la
Commission scolaire Régionale Honoré-Mercier, plus précisément à l’École
Jean-Jacques Bertrand qui était inaugurée en septembre 1969. Sous l’habile
direction de Roch Bourbonnais, de Jacques Beaulieu et d’Anicet Tessier, cette
école, appelée polyvalente à l’époque et dont le personnel était composé
majoritairement de jeunes enseignants, allait marquer la ville de Farnham et la
communauté environnante. Les parties de hockey du vendredi après-midi, après la
classe, étaient prises au sérieux et il fallait surveiller de près les mises en
échec. Premiers débuts aussi comme conseiller pédagogique à temps partiel à la
commission scolaire, avec une équipe plus que dynamique.
De l’animation pédagogique à la direction
d’école
De
1972 à 1975, j’occupe la fonction d’agent de développement pédagogique au MEQ,
en enseignement moral et religieux. De 1975 à 1987, j’assume celle de conseiller
pédagogique à temps plein dans la même discipline à la Commission scolaire
régionale. Après la fusion de l’enseignement secondaire avec celui du primaire,
ce qui donna naissance à la Commission scolaire Saint-Jean-sur-Richelieu, je
suis nommé directeur à l’École Dr-Alexis-Bouthillier. L’occasion toute rêvée en
somme de vérifier si les principes que je préconisais dans les hautes sphères de
la pensée pédagogique pouvaient se concrétiser et se vivre dans la pratique
quotidienne. Je crois maintenant pouvoir avouer humblement que
ce fut le cas. Quelle belle équipe
d’éducateurs que celle de Bouthillier! Quels
souvenirs agréables j’en conserverai durant de nombreuses années! Et quel
plaisir de se revoir lors des deux ou trois soupers annuels.
Occupations
à la retraite
Une retraite bien
méritée
Et
finalement, comme toute bonne chose a une fin, l’heure d’un nouveau défi sonna.
La retraite que je devais débuter au début de janvier 1998 fut retardée jusqu’à
la mi-mars. L’homme avait projeté, mais le verglas avait décidé. Sauver les
écoles avant tout. Tout remettre sur les rails avant de partir, le cœur léger et
le sens du devoir accompli.
Un
nid familial chaleureux et accueillant
Les
valeurs familiales ont toujours occupé une place privilégiée dans ma vie. Mon
épouse, Monique Carrier, est aussi retraitée après une carrière fructueuse dans
l’animation pastorale au secondaire. La retraite n’étant pas synonyme de
vacances, elle continue à vivre plusieurs engagements comme bénévole. Nous avons
le bonheur d’être entourés de deux grands enfants charmants. Maryse qui arrive
sur le marché du travail, comme enseignante, après une maîtrise en histoire et
un voyage d’une année en Inde et dans les pays de l’Asie du Sud-Est. Et Vincent,
qui étudie actuellement pour l’obtention d’un doctorat en physique à l’Université
d’Oxford, en Angleterre. Quand nous nous retrouvons ensemble, nous éprouvons
beaucoup de plaisir à échanger et à réaliser des activités culturelles et
sportives.
Une
retraite active et engagée
- Présidence
de la section Champlain de l’Aqder depuis 1998.
-
Vice-Président de l’Aqder au niveau provincial depuis 2000 et implication dans
tous les dossiers professionnels qui me tiennent à cœur.
-
Brève incursion dans la discipline de conseiller en sécurité financière comme
transition entre la vie active et la sagesse de la retraite.
-
Bénévolat auprès de quelques organismes dont l’implication dans le concours
d’essais littéraires avec le Club Optimiste Saint-Eugène, la participation à des
comités de pastorale paroissiale et diocésaine, la participation au comité de
soutien de la pastorale dans les Cégeps, l’accompagnement musical en paroisse,
etc.
-
Pratique de loisirs variés : conditionnement physique, ski, golf, voyages,
voile, sorties culturelles, cinéma, bicyclette, randonnées pédestres, lectures,
informatique, musique, rencontres avec les amis…et j’en passe.
Maurice Bouchard
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