Robert Poulin alias
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Tout est entre les deux oreilles…!
Je suis comme certains de mes collègues: un chanceux qui peut, relativement jeune, tirer de la vie tout ce qu’elle a de meilleur! Et je suis de par nature optimiste; autrement j’utilise le recadrage!
Je partage cette vie agréable avec ma conjointe, Claire; la santé tient le coup; chaque 15 du mois, le chèque entre à la banque; mes enfants volent de leurs propres ailes; des petits enfants nous ensoleillent, comme un ciel de juillet et, chaque hiver, nous découvrons un petit coin de la planète... Et je «pitonne» à mon goût!
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Un coup d'oeil par dessus l'épaule
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Un coup d'oeil derrière me permet de constater que mon enfance et ma jeunesse auront été bercées par la musique; les trente quelques années qui suivirent l'auront été par le rythme. Ainsi, au cours de ma vie professionnelle j’aurai beaucoup été identifié à Marieville (où je suis né d’ailleurs); toutefois, j’ai été toute ma vie d'adulte, et le demeure, un Johannais, fier de l'être! Cependant je ne peux, ni ne veux, lever le nez sur ce milieu de travail qui m’aura tant donné : j’y aurai vécu des défis stimulants comme enseignant, conseiller pédagogique, répondant en informatique et intervenant; je me serai épanoui aux côtés de gens inspirants tels Pierre Chassat, Thérèse Loiselle, André Racine, Gilles Roy, et certains d’entre vous. J’y aurai connu des personnes chères, des êtres qui m’auront permis de grandir. Avec elles et eux, je serai devenu un disciple et un collaborateur de monsieur Claude Paquette; avec ces personnes j’aurai maitrisé la programmation neuro-linguistique; en certaines occasions j’aurai pu consolider et développer des passions se rapportant à l’écrit et à l’informatique. Tout cela en réalisant, ce que je crois être, une carrière de directeur d’école bien remplie.
J’aurai été à mon aise dans les mouvances éducatives évoluant davantage à gauche. J'ai valorisé la gestion participative au temps des commissions scolaires et syndicats centralisateurs. Si ces états de fait m'ont conforté, ils m’auront aussi valu de vivre plus à l’écart. Mais cela aussi me convenait. Et ça me convient toujours.
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Aujourd'hui le tempo s'est modifié; j'ai et je peux prendre le temps de faire et d'être. Je profite du jour présent… et j’en garde pour demain! Je sillonne le Québec, entre mes enfants, répartis de Rimouski à La Sarre; avec ma compagne de vie je profite du temps et de la nature. Les moments ne se calculent plus ni en périodes, ni en semaines, mais plutôt en saisons que je perçois mieux maintenant; elles ont le temps de naître et décroître... Le jardinage, la marche, le ski de fond, le camping, la photographie, l’écriture, l’informatique, le conseil d'administration de l'AQDER national, (jusqu'en 2010) notre comité de direction de section, l'édition du magazine DIRECTION et l'animation de média sociaux entrecoupent ma vie remplie de petits bonheurs. Des exemples: le matin, pouvoir prendre le temps de lire mon journal et de goûter à un second café; à chaque jour (ou presque) me rendre à pied, chez les marchands, et y découvrir les produits frais (et économiques) que nous cuisinerons pour les repas; profiter, en dehors de la cohue, des espaces superbes; maximiser ma rente en trouvant des rabais substantiels pour voyager plus loin et plus longtemps que ceux qui peuvent n'y consacrer, à grands frais, que les jours formels de congé. Et passer de bons moments devant mon ordinateur, ma tablette et toutes ces applications électroniques que je découvrent sans cesse. |